martes, 19 de septiembre de 2017

Monumentos por países - Francia


La Columna de Julio (en francésla colonne de Juillet)? es un monumento parisino situado en la plaza de la Bastilla en el punto de unión del IVXI y XII distritos de París. Se construyó para conmemorar la Revolución de 1830.

Historia[editar]

Desde 1792 se planteó construir un monumento en el emplazamiento de la derruida fortaleza de la Bastilla. Tras diversos proyectos se decidió construir una columna inspirada en la Columna Trajana de Roma.1​ Luis Felipe I de Francia encargó el proyecto al arquitecto Jean-Antoine Alavoine aunque sería finalmente Louis Duc quien pondría en pie el monumento al fallecer el creador del proyecto en 1834. fue inaugurada el 28 de abril de 1840.2
Bajo el monumento se hizo sitio para albergar los restos mortales de las 504 víctimas de las jornadas revolucionarias de 1830.1​A estos se unieron unos 200 cuerpos más a consecuencia de la Revolución de 1848.

Descripción[editar]

La columna mide 46,3 metros de altura y se sitúa en el centro de la plaza de la Bastilla. Su base circular está hecha de mármol blanco. Por encima, un pedestal rectangular luce varios medallones en los que figuran: la Cruz de Juillet, la cabeza de una Medusa, la Constitución de 1830 y el símbolo de la justicia. El alto de la columna está coronado por una escultura de bronce dorado realizada por Auguste Dumont y llamada el «Genio de la Libertad».
En una placa situada al pie de la columna puede leerse:
A la gloria de los ciudadanos franceses que se armaron y combatieron por la defensa de las libertades públicas en las memorables jornadas del 27, 28 y 29 de julio de 1830.
À la gloire des citoyens français qui s'armèrent et combattirent pour la défense des libertés publiques dans les mémorables journées des 27, 28, 29 juillet 1830.
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Colonne de Juillet, 2010-04-18 06.jpg

A L'origine :
Dès avant la Révolution, la Bastille, cette forteresse médiévale, sise entre ville et faubourg, sonne comme un anachronisme dans un Paris urbain en pleine mutation. Sous le règne de Louis XVI, le projet d'une place publique déjà était envisagé, proposé par Corbet, l'architecte en chef des monuments de Paris. Celui-ci est d'ailleurs repris au printemps 1789, par le Tiers-État dans ses cahiers de doléances qui précise que « sur le sol de la Bastille détruite et rasée, on établisse une place publique au milieu de laquelle s'élève une colonne d'une architecture noble et simple ».

Après le 14 juillet 1789, la Bastille fut rasée, le. bâtiment démonté pierre à pierre. La place était donc libre à l'inspiration des architectes. Plus de quinze projets différents furent ainsi proposés dans les quarante années qui suivirent, avant la construction définitive de la Colonne de Juillet. Seuls deux d'entre aux virent le jour, soit la maquette en plâtre d'une fontaine, ornée d'une statue de la Régénération, et en 1808 celle d'un éléphant, également en plâtre coulé sur une charpente de bois. L'élévation, haute de 24 mètres et érigé dans l'angle sud-est de la place, sera le refuge de Gavroche, dans les Misérables de Victor Hugo, l'écrivain apparaissant comme un des derniers défenseurs du monument.

Dégradé, car trop visité et non rénove comme le voulait les directives de Napoléon, le mastodonte laisse la place sous la Monarchie de Juillet à la colonne que nous connaissons de nos jours.





Le projet et sa réalisation :
Afin de célébrer les glorieuses journées de juillet, il est ainsi décidé le 3 décembre 1831 qu'il sera « érigé une colonne triomphale du style de la colonne Trajane, sur le fut seraient gravés les noms des morts de juillet, à son sommet se dresserait une statue de la Liberté et dans ses souterrains un caveau pour recueillir les dépouilles mortelles ».


L'architecte Alavoine est chargé dans un premier temps du projet, puis, à sa mort, en 1834, est remplacé sur le chantier par l'inspecteur des monuments. Celui-ci s'ouvre le 27 juillet 1837, jour où le nouveau souverain lui-même, Louis-Philippe, pose la première pierre de l'édifice. Celui-ci est achevé le 28 juillet 1840. 504 victimes sont alors inhumés dans les cryptes aménagées dans le soubassement du monument, amenés sur les lieux par un char funèbre. Hector Berlioz, le compositeur, est pour cette occasion chargé de composer une symphonie funèbre et militaire.

L'édifice, installé sur un piédestal sphérique, est haut de 46 mètres au dessus du sol parisien. Il est surmonté d'un génie de la liberté, oeuvre du sculpteur Alexandre Dumont, les ailes déployées, qui montre d'une main la chaîne brisé de la tyrannie et de l'autre le flambeau de la civilisation. C'est aux bons soins de J. L. Duc que l'on doit le chapiteau de style corinthien qui fait la liaison entre la statue et le fut de la colonne.


 Celle-ci est formé de 20 tambours, fixés entre eux par des boulons et dont le diamètre laisse la place au visiteur d'apercevoir les toits de la capitale. A l'intérieur en effet, un escalier en colimaçon de 240 marches permet d'accéder à la plate-forme du chapiteau. Ceci n'est cependant que la partie visible de l'édifice, dont la construction a coûté au gouvernement la bagatelle de 1.172.000 Francs. La colonne est entourée d'une grille circulaire, qui, une fois franchie, laisse deviner un escalier de marbre qui permet de pénétrer dans le soubassement circulaire de l'édifice. Deux cryptes attendent là le visiteur, circulaires et séparées par le canal Saint-Martin.

En guise de conclusion :
La colonne est le premier monument parisien dédié à la liberté. C'est d'ailleurs sur cette place de la Bastille et face au symbole des journées de juillet 1830 qu'est brûlé le trône de Louis-Philippe, le 27 février 1848, après que le Gouvernement provisoire est proclamé la République. C'est aussi en ce lieu, que le peuple parisien s'est rapidement approprié, que le Front populaire fête sa victoire électorale en mai 1936.












La columna Vendôme es un monumento parisino situado en la Plaza Vendôme, en el distrito primero de la ciudad. A lo largo de los años ha sido nombrada también Columna de Austerlitz. Fue erigida por orden de Napoleón Bonaparte, para celebrar su victoria en la batalla de Austerlitz. Se puede llegar a ella desde las estaciones de metro de Madeleine, Tuileries y Opéra.

Descripción[editar]

Fue realizada entre los siglos XVIII y XIX. Tiene una altura de 44 metros y 3,60 de diámetro medio. Está coronada por una estatua de Napoleón I vestido de general romano, esculpida por Auguste Dumont, y mandada erigir por el sobrino de Napoleón, Napoleón III. Está forrada de una chapa colada con el bronce de los cañones arrebatados por los franceses al enemigo en la Batalla de Austerlitz, decorada con bajorrelieves que representan escenas de guerra. Diversos artistas participaron en su diseño y decoración. Entre los más destacados figuran: Jean-Joseph Foucou, autor de seis bajorrelieves, Louis BoizotBosioLorenzo BartoliniClaude RameyCorbet y Ruxthiel.
Una escalera interior permite acceder a la parte superior, donde existe un pequeño mirador. En su base hay una placa en la que se puede leer en latín:
NEAPOLIO IMP AVG
MONVMENTVM BELLI GERMANICI
ANNO MDCCCV
TRIMESTRI SPATIO DVCTV SVO PROFLIGATI
EX AERE CAPTO
GLORIAE EXERCITVS MAXIMI DICAVIT
El texto quiere decir: "Napoleón Emperador Augusto dedicó a la gloria del Gran Ejército esta columna formada con el bronce tomado al enemigo durante la guerra de Alemania, ganada bajo sus órdenes en 1805 en el espacio de tres meses".
La columna reemplazó una efigie de la República, que a su vez había remplazado una estatua ecuestre de Luis XIV.
Su diseño se inspira en la Columna de Trajano, con la salvedad de que este monumento, situado en Roma, está enteramente realizado en mármol. En París existen otros monumentos similares como la Columna de julio, en la Plaza de la Bastilla.

Historia[editar]

En los sucesos de la Comuna de 1871 tras la Guerra Franco-prusiana, la columna fue derribada, debido a que se la consideró un monumento a la barbarie, al militarismo, así como una negación del derecho internacional. El pintor Gustave Courbet, que había sido nombrado Presidente de la Comisión de Bellas Artes, fue responsabilizado de los hechos. Se le condenó a seis meses de cárcel, además de a pagar los gastos de su reparación. Esta condena le sumió en la ruina y provocó su huida a Suiza ante el temor a volver a ser encarcelado. Poco después de la comuna, la columna fue restaurada y así se conserva hasta hoy.

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Colonna dell'armata, Lorenzo Bartolini 02.JPG
Colonne Vendôme Paris 1.jpg

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